L’îlot est mentionné pour sa position stratégique, assurant une transition Nord/Sud avec la continuité paysagère et une forte porosité Est/Ouest, permettant la mise en relation avec le quartier de Terre Sud. Sur ces bases, s’engage un dialogue urbain extrêmement précis et des relations différenciées.
En vis-à-vis des petits édifices existants, une «politesse urbaine» se traduit par un retrait des implantations et un épannelage décroissant. Deux grandes familles de typologies sont développées: les immeubles plots et les immeubles villas.

La réflexion à l’échelle urbaine s’appuie sur l’idée d’une singularité territoriale où le projet s’inscrit avec finesse dans son environnement et tire parti de cette identité pour en extraire sa singularité urbaine en utilisant avec pertinence les potentiels qui lui sont offerts.

Outre les qualités spécifiques aux logements que cela entraine, et qui sont développées ultérieurement, cette volonté se traduit à travers quatre principes simples :
- Utiliser le végétal comme un facteur de création « d’immersion », plongeant chaque résident dans un univers où toutes les séquences du quotidien sont « teintées » par une forte présence de la nature.
- Faire en sorte que tous les logements bénéficient d’un ensoleillement optimal et d’une ventilation naturelle, afin que les éléments naturels « pénètrent » l’architecture.
- Proposer des circulations communes qui transforment les déplacements du quotidien en une expérience sensible et variable au gré des saisons, pour une meilleure mise en « connexion» avec l’environnement, à travers une appréhension « physique » de celui-ci.
- Maîtriser les vis-à-vis et favoriser les vues dégagées depuis tous les logements pour inscrire ceux-ci dans un rapport au « proche » et au « lointain », facilitant leur insertion à l’échelle du quartier.