le rôle de ce nouveau pôle culturel est à la fois de porter la transition en renouvelant l’image du quartier, mais aussi de proposer une offre culturelle et de loisirs accessible et appropriable aux habitants.

Le projet vient créer une véritable séquence paysagère entre le square, le parvis, la médiathèque et le jardin arrière. L’équipement devient une partie du parc et le parc une extension de l’équipement. L’implantation est également gouvernée par le principe de la politesse urbaine, en libérant de toute construction l’arrière de la parcelle et sa limite ouest.
L’équipement sur trois étages uniquement revalorise l’échelle du piéton en limitant l’impact de l’ombre portée sur l’espace public. Le traitement de la cinquième façade comme un jardin pédagogique vient créer un paysage à part entière pour l’ensemble des immeubles de grande hauteur du quartier.

Le bâtiment invite à la promenade et par la multiplicité des points de vue crées, il dessine un nouveau regard sur l’environnement. Agissant tel un miroir déformant, le projet souhaite créer une expérience esthétique et spatiale changeante. Cette attention portée sur le contexte par les variations de ce qui est vu est aussi une manière de porter un nouveau regard, celui du renouvellement du quartier que les façades dynamiques mettent en mouvement.

Les façades ont été conçues pour créer un filtre entre l’extérieur et l’intérieur de la médiathèque, par un jeu subtil de transparence. Ce filtre est marqué le plus légèrement possible Il traduit l’esprit d’ouverture à tous les publics et reflète la démocratisation de la culture chère à la ville.

Le pôle culturel devient un lieu où le visiteur se mue tour à tour en promeneur, lecteur, auditeur, cinéphile. Le rez-de-chaussée incarne le troisième lieu reprenant les différentes activités de rencontres et d’échange, irriguant les deux éléments du programme : la médiathèque et le cinéma.