Cadré par deux constructions à l’écriture «traditionnelle » parisienne, le bâtiment à réhabiliter se distingue par sa discrète richesse. Contrefort de la construction projetée, il jette les fondements de l’architecture qui en émerge. Ainsi, loin de se superposer, le bâtiment neuf s’imbrique en harmonie pour former une extension sobre et protectrice.
Prolongeant l’existant, l’extension se pose délicatement sur le dernier niveau construit. Semblant léviter, elle se détache de ce « socle » par l’aménagement d’un joint creux linéaire formant un lien presque invisible entre les deux entités. Simple et régulier, le volume créé ne s’impose pas à l’autre, mais révèle au contraire son caractère précieux, en cristallisant leurs relations. Côté cour, le bâtiment n’occupe pas la totalité du volume capable ; il se cisèle pour s’intégrer en cohérence avec les mitoyens et donner priorité aux utilisateurs en minimisant l’impact sur le voisinage.